Depuis 1984, l’hôtel-Dieu de Toulouse n’avait pas été investi par des manifestants. C’est ici que siège la Direction de l’hôpital public. Les manifestants sont entrés pacifiquement en arguant du fait que, pour eux, c’est le gouvernement qui est le casseur °1 du service public.
Plus tôt dans l’après-midi, le cortège de plusieurs milliers de soignants, médicaux, para-médicaux ou simples citoyens soutenants leur action s’est déplacé sur les boulevards Toulousains depuis la place Jean-Jaurès.
Chacun à sa façon a demandé, Covid ou pas Covid, une reconnaissance salariale.
Les soignants qui ont été redéployés dans les services en tension comme les urgences ou les soins intensifs veulent aujourd’hui remettre l’humain au centre du dispositif.
et puis d’autres corps médicaux se sentent totalement exclus de ce fameux Ségur de la santé notamment ceux qui étaient mobilisés sur les test PCR.
Au balcon, les manifestants sont applaudis et ils disent préférés cela à une médaille gouvernementale ou à un Ségur de la Santé sur lequel il doute.
Plus de salaires, plus d’embauches, plus de lits dans les hôpitaux, les revendications sont énormes à la mesure des efforts que le corps médical affirme avoir fournis.
Jean-Marc Lucas
