Se préparer aux risques d'attentats ou aux attaques terroristes à caractère chimique ou encore explosif : c'est le but de la journée d'entraînement interministérielle qui s'est déroulée sur le site du Service Départemental d'Incendie et de Secours de Haute-Garonne (SDIS) à Colomiers.
230 personnes des services de l'Intérieur, de la Santé et des Armées du sud étaient présentes pour se former à travers différents ateliers. Un rassemblement organisé deux fois par an suite aux attentats du Bataclan en novembre 2015. L'objectif est de faire travailler ensemble les différents corps de métier pour se former dans son domaine tout en apprenant sur les autres services afin qu'il y ait une meilleure coordination le jour J. Évacuer les blessés contaminés en limitant les risques de propagation, extraire les victimes de zones à risque : autant d'ateliers indispensables qui semblent toutefois difficiles à mettre en pratique. Pour Anouk, infirmière de nuit au Service mobile d'urgence et de réanimation de l'Ariège, cet entraînement est nécessaire mais ne permet pas d'être opérationnel face à ce genre de situation.
La journée s'est terminée par un exercice d'extraction de victimes dans une zone à risques avec les forces de l'ordre et les pompiers : une situation qui rappelle la récente prise d'otages de Blagnac. L'Occitanie est particulièrement sensible à ces situations, la région ayant été touchée en 2012 par un attentat perpétué par Mohammed Merah et plus récemment au Super U de Trèbes.
