Apparition d'espèces invasives, flambée des prix du carburant, restrictions européennes et projets d'éoliennes en pleine mer : les motifs de mécontentement sont nombreux chez les pêcheurs de Sète. Cependant, ce qui préoccupe le plus ce couple de professionnels , c’est le manque de valorisation de leurs produits, ce qui les a poussés à s’organiser.
Parmi les autres solutions avancées par ce contrat de filière figurent des pratiques piscicoles plus responsables, la décarbonation des chalutiers, la modernisation des outils de production, et un meilleur dialogue avec les acteurs qui protègent le milieu marin et les acteurs du tourisme. Des concepts un peu abstraits pour cet ancien marin pêcheur, désormais commerçant aux halles de Sète.
La mise en œuvre de ce contrat inclut 600 navires, 900 marins et 3 500 emplois, et sera réalisée en deux phases : la première couvre la période de 2024 à 2026, et la deuxième vise l’horizon 2030.