Ganges
Politique
Par Lapierre Tristan
Publié le 12/10/2018 à 19:36

Taxe d'habitation : Ça baisse pas partout !

La taxe d’habitation est arrivée dans nos boîtes aux lettres... Mesure phare du gouvernement : cette année une baisse de 30 % à destination de 80% des ménages. Mais 6000 communes françaises ont décidé d'augmenter le taux d'imposition. Réaction du ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin ce vendredi 12 octobre en déplacement à Ganges, dans l'Hérault. 

Un déplacement dans l’Hérault afin de rencontrer les maires et les agents des finances publiques. Il y a présenté les nouvelles orientations de la direction générale des finances publiques. 

En marge de cet échange en Mairie de Ganges avec les Maires du département, M. Darmanin a répondu à des questions concernant la taxe d’habitation. Une baisse de 30% était annoncée pour 80 % des ménages les plus modestes : "Nous sommes le gouvernement des classes moyennes et des classes populaires", assure le ministre. Mais au lieu de ça, nombre de communes ont choisi de l’augmenter ou de ne pas la baisser : 6000 en France environ. Car la taxe d’habitation est l’une de leurs principales ressources pour compenser la baisse des dotations de l’état. 


Ils ont augmenté le taux d’imposition… "Chacun sa responsabilité" rétorque le ministre qui affirme tout de même que le nombre de commune ayant augmenté le taux d'imposition est en baisse par rapport à 2017. "On parle de 7000 communes pour un taux moyen d'augmentation à 0.79 % en 2017 et de 6000 pour un taux à 0.49% en 2018. Donc on peut même dire qu'il y a moins de communes qui augmentent le taux, et que celui-ci a même baissé"


Cette augmentation concerne 55 villes françaises de moins de 10 000 habitants. En Occitanie, on en compte 4. Ramonville-Saint-Agne en haute-Garonne, Albi dans le Tarn, Frontignan dans l’Hérault et Aegelès-sur-Mer dans les Pyrénées-Orientales. Dans cette station balnéaire qui voit sa population multipliée par 15 l'été, le maire Antoine Parra (SE) explique son choix. "Une augmentation traditionnelle mais limitée, environ 2% chaque année depuis plusieurs décennies et cela pour assumer le budget croissant et difficile à tenir". 


Les contribuables n’ont pas tardé à réagir cette semaine. Le

 

?src=hash&lang=fr">#balancetonmaire a été créé sur twitter pour dénoncer cette pratique.