Samedi matin, les premiers coups de pédale ont été donnés sur la ligne ferroviaire du Train à Vapeur des Cévennes. Au sein du tronçon reliant Anduze à Saint-Jean-du-Gard, la société d’exploitation a lancé son vélorail au départ de la gare de Thoiras jusqu’à Générargues, aux portes de la fameuse Bambouseraie d’Anduze. Par cette action, le Citev rejoint ainsi la Fédération française des vélorails qui compte une cinquantaine d’exploitants aux quatre coins de France.
Ainsi, 20 vélorails ont été achetés par le Vélorail des Cévennes aux voisins des Rails du Larzac, fabricants de ces moyens de locomotion estimés aux alentours de 2.000€. Un véritable pari et une valeur ajoutée au sein d’un site très prisé des touristes. Avec la création de ce vélorail, ce sont quatre emplois qui ont été créés à Thoiras, avec un cuisinier au sein du restaurant installé dans la gare, un chef de salle, un responsable d’accueil et un agent technique.
6,2 km de balade sans aucun risque de croiser le train à vapeur, qui précédera toujours les vélorails sur le trajet entièrement sécurisé. Pensé depuis trois ans, le projet s’est établi à Thoiras, village équidistant de 7km d’Anduze et de Saint-Jean-du-Gard. Une belle manière de (re)découvrir le cœur des Cévennes, dans un écrin de nature unique.
Autre objectif, et pas des moindres, maintenir la sauvegarde de l’important patrimoine ferroviaire français : à l’heure où la mode des voies vertes efface la mémoire de l’histoire des chemins de fer français, le vélorail joue la carte d’une nouvelle exploitation, en respectant nature, environnement et un héritage dont les sources industrielles remontent à la moitié du XIXe siècle.
