L'entreprise toulousaine Yéo Frais fabrique des yaourts depuis 50 ans propose 10 emplois à pourvoir. Elle s'est associée à Pôle emploi pour cibler son recrutement.
Aujourd'hui, 190 salariés travaillent pour cette usine qui réalise un chiffre d'affaires d'une centaine de millions d'euros, produit chaque année 560 millions de pots, et collabore avec 500 producteurs laitiers de la région. Une vraie réussite à l'heure où le marché laitier se porte de moins en moins bien en France.
Pour faire face à sa croissance, Yéo Frais, qui vient de lancer sa propre marque de yaourts (Yéo Gourmand), propose une dizaine d'emplois, principalement de conducteurs d’installations. Des postes qualifiés selon la direction. Problème, les métiers sont méconnus et la production fonctionne 24h/24, donc sur le système des trois-huit. Impossible dans ces conditions de trouver preneurs.
Yéo Frais a donc décidé de s'associer à Pôle Emploi Occitanie pour cibler son recrutement.
En visite aujourd'hui dans les locaux de l'usine, le directeur du Pôle Emploi d'Occitanie a annoncé quelques mesures pour lutter contre le chômage. Dans les 77 agences de la région, des jobs dating vont être organisés chaque semaine, tout comme des rencontres entre chefs d'entreprises et sans emplois, ou encore des formations sur les métiers qui recrutent.
En Occitanie, 21500 emplois ont été créés l'année dernière (+1,8%), ce qui fait de la région la troisième plus attractive en matière d'emploi. Paradoxalement, elle est aussi la troisième plus touchée par le chômage, après les Hauts de France et PACA, la faute à une démographie en forte hausse depuis plusieurs années.
Le préfet estime qu'il faudrait encore 15 000 emplois supplémentaires tous les ans pour faire baisser durablement le chômage en Occitanie. Pascal Mailhos qui affirme également sa volonté de mettre l'accent sur la formation, à l'heure où 7 jeunes sur 10 trouvent un emploi dans les 6 mois après la fin de leur apprentissage.
