La ministre du Travail, Muriel Pénicaud était en visite ce matin dans les locaux de La Glanerie, à Toulouse. Une association qui travaille dans le réemploi des déchets. Elle récupère des objets, les revalorise et les revend à bas prix dans ce magasin. La mission de l’association se veut donc écologique mais aussi et surtout sociale et professionnelle.
Chaque année, La Glanerie intègre entre 50 et 60 personnes en CDDI, contrat à durée déterminée d’insertion. Le but étant d’accompagner les travailleurs vers l’emploi ou vers une formation.
Pour la présidente de l’association, les profils sont très variés. « Certains savent déjà vers quel métier s’orienter. D’autres n’ont pas de projet professionnel, il s’agit donc de les aider à le définir ».
Suite à un accident de travail, Alban est resté sans emploi pendant 6 ans. Après plus d’une année d’activité au sein de La Glanerie, il a retrouvé un boulot dans le secteur funéraire.
« Socialement, on se sent beaucoup mieux. Quand on est sans emploi, on a tendance à perdre des amis, à ne plus sortir, à ne plus avoir de budget pour le faire. Le travail, c’est se lever le matin, être opérationnel. Cela signifie beaucoup de choses ».
La ministre du Travail a affirmé que dans le cadre du plan de prévention et de lutte contre la pauvreté, le gouvernement allait mettre des moyens très importants pour développer l’insertion par l’économique, et donc des associations comme la Glanerie ». Muriel Pénicaud qui a par ailleurs indiqué que le budget alloué pour ce type de poste serait prochainement augmenté. Aujourd’hui, il profite à 134.000 bénéficiaires chaque année. Un nombre qui devrait passer à 230.000 dans le budget 2019.
