La colère des agents, des médecins ou des assistantes sociales des Maisons des solidarités de Haute-Garonne.
Masque blanc sur la tête et pancarte en main, ils ont manifesté jeudi matin devant le conseil départemental. Ils déplorent un manque de moyen humain, des conditions de travail qui se dégradent. Conséquence selon eux, la prise en charge des enfants en difficulté ne peut être correctement assurée. Depuis 11 jours, les maisons de Cazères et Frouzins sont fermées, les agents ont fait valoir leur droit de retrait. Une situation que la direction explique en partie par l’arrivée des mineurs isolés. Pour palier aux longues absences des agents, le département a mis en place un pool de remplacements. Les grévistes, eux, comptent bien poursuivre leur mouvement malgré une rencontre prévue ce lundi avec des élus.
