La dernière journée du Trophée des Pyramides commence dans le brouillard, ce vendredi à La Gande-Motte.
Mauvaise nouvelle, la mer devrait être agitée. Pas de temps à perdre pour Philippe et son équipage engagés sur l’Hélios. Il est un peu plus de 7 heures lorsque les amarres sont larguées. Après avoir récupéré des appâts, l’embarcation met le cap sur une épave, véritable repaire de poissons, à une vingtaine de kilomètres au large. Après deux jours de disette, l’objectif annoncé est clair.
Pour l’instant pas de chance... Mais les vifs, qui permettront peut-être d’appâter du thon, finissent par mordre. L’équipage garde un oeil sur ce radar qui permet de repérer les gros poissons tant convoités. Mais après 2 heures de calme plat, il est temps de reprendre des forces. P
as de chance pour ce dernier jour de peche, les conditions ne sont pas bonnes et les chances de ne pas rentrer bredouille s’amenuisent. Puis, en début d’après-midi le couperet tombe : Il faut rentrer. Cette chaise de travail permettant de sortir de l’eau le thon ne servira pas cette fois.
Retour au port pour Philippe et ses amis qui ne détrôneront donc pas les gagnants de ces trois jours d’épreuve qui ont sorti un poisson maillé à 1 m 52. Ils pourront tout de même se consoler avec la dégustation de ce thon pêché par un autre équipage.
