Un pénalty raté suivi de 2 cartons rouge c'était beaucoup trop pour les nîmois qui s'inclinent courageusement 0-1.
Dans le cadre de cette 13e journée de Ligue 1, les Nîmois, 13e avec 14 points, recevaient les Niçois, 9e avec 17 points. Forts du succès 4-0 à Dijon, lors de la journée précédente chez un candidat direct au maintient, les Nîmois démarraient la rencontre tambour battant avec un premier débordement et centre de Thioub et un bon tir de Bouanga. Le tout dans la première minute et à 2mn 51 secondes un pénalty était même obtenu par Thioub.
Mais aussi bizarrement que cela puisse paraitre … Teji Savannier ne prend pas le ballon… Umut Bozok oui …
Et ce qui pouvait être prévisible pour un joueur en manque de confiance face au but, pour le 2e fois cette saison après Guingamp, le meilleur buteur de ligue 2 de l’an passé manque le pénalty… frustrant… Après 15 min de jeu le match est à sens unique et la possession de balle totalement nîmoise.
A la 18e, très grosse occasion pour les Nîmois, Guillaume sur un superbe travail de Maouassa coté gauche, seul aux 6 mètres après le centre, manque son contrôle de la cuisse… Vraiment dommage car dans la foulée c’est le tournant du match. Maoussa emporté par son élan prend un 2ème jaune synonyme de rouge, en 2 fautes, après un premier reçu pour tirage de maillot… et laisse son équipe à un de moins …
Mais il en faut plus pour freiner l’ardeur des cocos, dans la foulée, à la 25ème Thioub lance Bouanga qui manque lui aussi son contrôle dans sa course.
A la 27e, forcément les espaces entre les lignes niçoises s’agrandissent et c’est un premier tirs des niçois qui commencent à prendre le jeu à leur compte.
A la 29e double accrochage au centre du terrain, la tension monte et c’est Balotelli qui reçoit un avertissement suite à une grosse semelle sur Briançon, bien plus méchante que l’engagement du jeune Maouassa …
Ce même Balotelli qui sans conviction à la 38e frappe de loin dans une équipe de Nice qui même à un de plus n’impose toujours pas son jeu.
A la 47e, Loic Landre se jette et arrive en retard. Il prend le joueur niçois lancé… et prend un rouge … Lui … direct …
Les Nîmois rentrent à la pause à 0 - 0, rageant tant la domination face à des aiglons fut totale. Mais à deux de moins …les 45 prochaines minutes s’annoncent difficiles, voire impossible.
Cela reprend avec la rentrée de Paquiez à la place de Guillaume et Lybohy à la place de Bozok. A 2 de moins, les Nîmois d’entrée se positionnent dans une formation tactique inédite… 4-4 … avec des Niçois qui jouent eux à 5 devant.
L’attaque défense a bien lieu, même si Bouanga sort de sa moitié de terrain à la 50e …
A la 55e, Bernardini sauve une première fois les Crocos. Balotelli à 15 mètre frappe mais le portier nîmois a la main ferme pour sauver les siens.
Les Nîmois continuent quand même à se montrer dangereux. A la 57e, Savanier obtient un coup franc à l’entrée de la surface. Il le tire mais malheureusement sans la même réussite qu’à Dijon.
Mais ce qui devait se passer se passa … à la 60e, suite à un premier cafouillage dans la défense niçoise, le ballon est repoussé et arrive dans les pieds d’Atal qui ajuste sa demi volée du plat du pied pour tromper Bernardini. 0 - 1
A la 65e, Bouanga, le dernier attaquant de l’équipe niçoise prend le meilleur sur Jallet qui le retient du bras. Carton jaune pour le défenseur niçois.
A la 72e, emporté par son élan, Maolida percute violemment Briançon. Là encore, seulement un carton jaune de plus pour les niçois.
A la 80e Rachid Alioui fait son entrée à la place de Thioub. Les nîmois ont encore la force d’aller chercher deux corners consécutifs et finalement restent qu’à un but d’un petit Nice incapable même à deux de plus de hausser son niveau de jeu dans ce second acte.
Et à la 86e ,c’est même Téji Savanier qui d’une superbe frappe de peu à coté fait très peur aux niçois tout comme Bouanga à la 88è tout prêt de partir seul au but mais contré in extremis par Danté.
Les Nimois ont fait preuve d’un courage énorme à l'image de Paul Bernardini éblouissant, mais le pénalty du début et les deux cartons rouges en première mi-temps, c’était beaucoup trop pour eux… un match qu’ils dominaient pourtant de la tête et des épaules à 11 contre 11.
