Ils étaient un peu plus d’une dizaine devant les grilles du rectorat de l’académie de Toulouse. Ces parents défendent le droit d’instruire leurs enfants à la maison. Un droit très encadré par la loi de lutte contre le séparatisme de 2021.
Ces autorisations peuvent être accordées si l’état de santé de l’enfant ne lui permet pas d’être à l’école, s’il pratique une activité physique ou artistique intensive ou si la famille de l’enfant est éloignée géographiquement de tout établissement scolaire public. Selon le collectif, un quatrième critère assez flou de « situation propre à l’enfant » pose problème. Plusieurs dossiers ont ainsi été refusés. C’est le cas de Jalil qui a déposé un recours administratif car sa fille n’a pas reçu l’autorisation du rectorat d’étudier à la maison.
Cette année, sur les 314 demandes qui concernaient le quatrième critère, 288 demandes qui ont été refusées par l’académie de Toulouse.
