Au lendemain de la mobilisation lycéenne pour le climat, près d’un millier de personnes se sont rassemblées ce samedi après-midi sur l’esplanade Charles-de-Gaulle à Nîmes. Répondant à l’appel du Collectif citoyen pour le Climat et de « Nîmes en Transition », les manifestants ont battu le pavé dans l’écusson nîmois au rythme des batucadas. Une marche rythmée afin de participer localement à une action présente au niveau national dans 200 villes françaises, mais aussi à l’international dans 30 pays à l’étranger. En occitanie, la mobilisation avait lieu par exemple à Montpellier, cahors, Toulouse ou encore à Rodez.
Plusieurs collectifs et associatifs ont rejoint le cortège qui s’est disloqué sur l’esplanade, à l’instar d’un groupe de Gilets jaunes venu depuis le parvis des arènes. Sous l’épithète « fin du monde, fin de mois = même combat », les manifestants ont participé au procès symbolique de Monsieur Carnaval rebaptisé Monsieur Capital, accusé de tous les fléaux écologiques dont la planète est victime depuis plusieurs décennies. Malgré la condamnation au bûcher de l’accusé, un jury citoyen féminin s’est invité au moment du verdict pour demander sa grâce et l’envoyer accomplir sa peine dans l’une des régions les plus chaudes du monde.
Sur le ton de la plaisanterie, le réchauffement climatique était bien évidemment sur toutes les lèvres. Des manifestants qui ont fait preuve d’originalité et de personnalité dans la manière de faire passer leurs messages, que ce soit à travers des déguisements carnavalesques ou des pancartes aux visuels et inscriptions bien sentis. Dans les rangs des manifestants, on parlait du devenir des abeilles, essentielles pour assurer la pollinisation et la vie, sans oublier la question du plastique, véritable fléau des océans, avec un témoignage saisissant quant au nombre de bouteilles jetables utilisées dans les clubs de football.
