Mercredi 28 octobre, Emmanuel Macron a annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre la deuxième vague du Coronavirus. La France se prépare à un confinement plus souple que celui de mars dernier. Une mesure jugée "absurde" par les Gilets jaunes de Près d'Arènes. Suite à l'allocution présidentielle, les contestataires ont lancé une pétition en ligne intitulée "Reconfinement : cette fois-ci, c'est non !". Selon eux, la pétition, c'est la seule action encore permise.
Les Gilets jaunes de Près d'Arène sont les seuls encore mobilisés sur les ronds-points de Montpellier. Dans leurs rangs, ils comptent une vingtaine de membres réguliers. Ce jeudi 29 octobre, munis de leurs gilets, ils se sont retrouvés dans un café montpelliérain, autour d'une table. Après avoir lancé leur pétition en ligne, acte symbolique visant à montrer leur désaccord face au confinement, place aux discussions. Le centre des débats : l'inaction du gouvernement, le manque de moyens des hôpitaux français et les conséquences de la crise sanitaire sur les plus précaires.
Tous déplorent que le gouvernement n'a pas tiré de leçons de la première vague de l'épidémie du Coronavirus. Sur le point d'être à nouveau confinés, les contestataires doutent des méthodes employées, qualifiées de liberticides. La pétition est le seul recours possible selon eux, aucune mobilisation "physique" n'est à l'ordre du jour. Les membres des Gilets jaunes de Près d'Arènes vont respecter le confinement. Pour autant, ils comptent suivre attentivement la publication des futurs décrets. Ils se donnent la possibilité de mener des actions en conséquence.
