Ce samedi 1er juin, à l’instar de la sortie d’un magazine spécial intitulé 1944 - 2024 : 80 ans de la Libération du Languedoc, le quotidien Midi Libre a organisé en son siège un grand colloque consacré au 80e anniversaire de la Libération dans le Languedoc. Par l’oral et l’écrit, les grands témoins de la Deuxième Guerre mondiale ont évoqué leurs souvenirs d’enfance entre Nîmes et Montpellier. Âgé de 96 ans, le Montpelliérain Charly Samson fait partie de ceux qui ont été marqués par cette période.
Des souvenirs qu’il a consignés dans un carnet qui relate tous les faits des mois de juillet et août 1944. Une période de flou pour le jeune homme âgé de 16 ans qui vit un jour arriver l’armée française. Car la Libération ne fut pas qu’une période de joie et de retrouvailles ; elle fut également précédée par des bombardements meurtriers rappelant les affres de la débâcle française, l’Occupation allemande, les couvre-feu et la menace permanente d’être fusillé…
À Nîmes, Jean-Claude Martin, tout juste âgé de 7 ans en 1944, a tout vu de la Guerre : de l’arrivée des nazis, des parades entre l’Esplanade et les Jardins de la Fontaine, jusqu’à l’épuration et les fusillades à la fin du mois d’août. Une période trouble qui n’occulte pas le rôle essentiel des résistants, des maquisards et autres Justes, chevilles ouvrières d’une autre facette de la victoire finale. Un aspect rappelé par la secrétaire d’État en charge des Anciens combattants et de la Mémoire, dont les deux grands-pères ont également oeuvré au sein de l’Armée française.
Interviews : Patricia Mirallès (RE) (secrétaire d’État en charge des Anciens combattants et de la Mémoire), Jean-Claude Martin (86 ans, témoin de la Deuxième Guerre mondiale et de la Libération à Nîmes), Charly Samson (96 ans, témoin de la Deuxième Guerre mondiale et de la Libération à Montpellier).
