"Manifester coûte que coûte" : c’est le mot d’ordre des opposants à l’A69. Ce mardi, un arrêté a été pris interdisant la manifestation prévue par les différents collectifs. Malgré cette interdiction et les travaux bien avancés, les opposants tiennent à faire entendre leur voix et comptent bien maintenir cette manifestation.
Des contestations qui se poursuivent alors que les travaux suivent leurs cours. Atosca compte mettre en sécurité les employés et engins en vue de la manifestation. Ce n’est pas la première fois que le chantier est visé par les opposants. Le 21 octobre dernier, une entreprise avait notamment été incendiée par les manifestants. Martial Gerlinger, directeur général d'Atosca fait part de 260 dégradations et 11 engins incendiés depuis le début des travaux.
De leurs côtés, les opposants à l’A69 assurent vouloir organiser un week-end "festif et sans violence".
Pour empêcher cette manifestation, la préfecture du Tarn a déjà prévu d'importants moyens. Plus de 1000 policiers seront déployés sur le site pour empêcher le rassemblement et protéger les zones "sensibles" du tracé de l'autoroute A69.
Les manifestants s’exposent à une amende de 4e classe, soit de 135 euros.