Avant toute chose, qu’est-ce que le Water Rugby ?
Le Water Rugby a commencé il y a très longtemps. Le début de l’histoire, ce sont les Beach Rugby que j’avais organisés en 2005. Après, on a créé le tournois des Six Stations, du rugby sur neige dans les stations de ski. On a fait ça pendant six ans. Et puis, comme l’événement fonctionnait, on s’est dit qui serait bien de créer quelque chose aussi l’été. Il nous fallait inventer une nouvelle pratique de rugby. On a eu une idée folle de faire du rugby sur une plateforme flottante. Cette année est la deuxième édition du Water Rugby sur Toulouse. C’est un événement exceptionnel car cela fait revivre des émotions à des joueurs qui ont fini leur carrière et qui sont des légendes du rugby.
Avec le contexte sanitaire actuel, n’est-il pas trop compliqué d’organiser la deuxième édition ?
Avec la Covid-19, effectivement, les choses se sont compliquées. En termes de partenariats, c’était plus difficile. On s’est mis aux normes sanitaires. On a suivi scrupuleusement les normes sanitaires on va même largement au-delà car j’ai demandé à l’ensemble du staff d’être testé avant d’arriver sur l’événement. Tous les joueurs, tout le public seront contrôlés à l’aide d’un thermomètre à l’entrée. Bien sûr, les masques, le gel hydroalcoolique, la distanciation sociale, tout sera respecté. Notre idée est d’aller encore plus loin dans les démarches pour rassurer les gens.
Cette année, comment va se dérouler l’événement ?
Il y a du très très lourd cette année. Parmi les stars internationales, on a créé quatre équipe par zone géographique. Nous avons les Coujards qui proviennent à la fois de Brive et de Clermont : Rougerie, les frères Viars, Coste, Laharrague, Thion, Boussuge, Guetari, Faure. Il y a aussi les Corsaires de la Rade en provenance de Toulon : Califano, Louvet, Teisseire, Shaw, Comba, Repon, Hueber, Gibault et moi-même.
Après, il y a les Barbares Riants avec Martin, Agueb, Armitage, Masoe, Bondouy, Tournaire, Desbrosse, Dalla Riva, Bénazech, Tisseyre. Et puis les Légendes du Stade avec Ntamack, Pelous, Ougier, Clerc, Dusautoir, Éllisalde, Labit, Steenkamp, Garbajosa et Heymans. En tout, on compte plus de 1.000 sélections internationales.
Quel est le joueur qui vous a le plus impressionné l’année dernière ?
C’est difficile à dire. Un joueur qui sort du lot, je dirais Vincent Clerc mais ça se comprend aussi. Il faut savoir que ce sont des joueurs qui ont arrêté leur carrière. Mais certains ont arrêté il y a quinze ans et d’autres il y a un an. Effectivement, ces derniers sont un peu plus en jambes. Malgré leur âge, ils sont au rendez-vous sportivement. Aubin Hueber est très affuté et d’autres qui ont une super technique individuelle comme Franck Comba. Un Jean-Baptiste Ellissalde, je suis certain qu’il va se régaler.
C’est aussi un événement pour initier les enfants au rugby ?
J’ai tendance à dire que c’est un événement de tous les rugby. Par notre passion, on veut la partager au plus grand nombre. Quand je dis que c’est tous les rugby, en marge du tournoi des internationaux, il y a un tournoi interentreprises qui a lieu vendredi après-midi. Il y a un tournoi amateur tout samedi après-midi. On fait également une initiation pour les enfants encadrée par les internationaux. Et pendant le tournoi des internationaux, il y aura aussi le tournoi féminin. C’est bien, car ça fait voir que le rugby, ce n’est pas que l’équipe de France et le Top 14.
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La première édition en 2019 :
