Pour Geneviève, habitante de Saint-Béat depuis 5 générations, inconcevable de ne pas aller fleurir les tombes de ses défunts pour la Toussaint.
Pourtant cette année, le cimetière est un vrai parcours du combattant. Les habitant de cette commune de Haute-Garonne ont dû contourner des rochers effondrés pour fleurir leurs défunts le jour de la Toussaint.
Tombes éventrées, dalle brisée, marbre renversé, dans la nuit du 19 au 20 octobre, un glissement de terrain au-dessus du cimetière a comme réveillé les morts.
Officiellement, le lieu est fermée, quelques exceptions ont été faites sur inscription pour permettre aux proches de fleurir les tombes. Un rendez-vous a été fixé avec la sous-préfecture de Haute-Garonne pour évaluer les dégats et réssuciter le cimetiere.