La préfète de l'Ariège a fait un point presse sur la situation de l'ours dans le département. L'Ariège a été touché sévèrement par l'ours cette saison avec 260 brebis qui sont tombées d’une crête dans le massif de l’Aston dans la nuit du mardi 25 au mercredi 26 juin. Et dans la nuit du 23 au 24 juillet, un dérochement s'est également produit dans l'estive Mont Rouch (pour l'instant l'ONCFS, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, étudie toujours les échantillons prélevés sur place pour imputer cet accident à l'ours).
Deux effarouchements renfoncés, une première en Ariège, ont eu lieu dans les nuit du 25 et du 26 juillet. Mais aucun ours n'a été aperçu après ces deux nuits. Un ours a pu être repéré visuellement ce 29 juillet au matin. D'autres opérations d'effarouchements auront lieu dans la semaine et peut-être qu'elles seront étendues sur d'autre estives voisines.
Actuellement 11 groupements pastoraux disposent d'une autorisation d'effarouchement simple (avec utilisations de moyens sonores ou lumineux mais pas d'armes).
L'année dernière 700 brebis ont été victimes de la prédation de l'ours, en Ariège, si l'attaque du 23 au 24 juillet est imputée à l'ours, on sera déjà pour l'année 2019 à 321 victimes. D'après la préfète de l'Ariège, 90 % des attaques de brebis par l'ours se produiraient ce département.
