C’est une opération rarissime. Une ponglée en scaphandrier était organisée par la Saur, au coeur de la station d'épuration de Tavel, ville de 2 000 âmes. Une opération d'inspection qui fait suite aux nombreuses lingettes retrouvées sur le site. Le produit phare de cette période de crise sanitaire. La station n’a pas été inspectée comme cela depuis 5 ans.
Ici, lingettes, chiffons et mêmes préservatifs sont régulièrement retrouvés.
En cette période de désinfection extrême, c’est 2 fois plus de lingettes qu’avant, trouvées ici… Elles viennent dégrader le matériel et polluer les eaux. Par cette opération d’inspection, l’agglomération du Gard rodhanien cherche à faire de la prévention auprès de tous.
"Une lingette n’a pas à être jetée dans les toilettes. Il ne faut surtout pas se fier aux mentions « biodégrable » sur les paquets des lingettes. Oui c’est peut-être biodégradable, mais certainement pas sur le laps de temps entre la maison et la station d’épuration", prévient Ingrid Buton, responsable du service eau et assainissement à la communauté d’agglomération du Gard rhodanien.
Il faut seulement quelques heures pour que notre eau chassée des toilettes arrive dans une station d’épuration… En moyenne, 1 à 2 plongées d’exploration sont organisées chaque année autour de Bagnol-sur-Cèze dans les 14 sites gérées par la Saur.
