Toulouse
Société
Par Rebeyrol Léo
Publié le 23/10/2021 à 09:00

Vernissage de l'exposition Serge et Beate Klarsfeld au Musée de la Déportation de Toulouse

Les époux Klarsfeld étaient présents pour inaugurer cette expo lors d'un vernissage, en compagnie d'Olivier Lalieu, commissaire de l'exposition, qui a présenté son contenu à la presse. 


L'exposition retrace les dix années de combat qu'ont mené les Klarsfeld de 1968 à 1978, en partant de la célèbre gifle donnée par Beate au chancelier Kissinger, jusqu'au verdict du procès de Cologne en 1980, l'un des premiers à condamner d'anciens criminels de guerre nazis. 


S'en est suivi une conférence de presse où Beate et Serge Klarsfeld ont rappelé la volonté qui les anime dans le combat pour la mémoire de l'Holocauste. Ils ont également rappelé l'importance de s'engager auprès de cette mémoire, à l'heure où les derniers témoins directs disparaissent et où le monde fait face à d'autres défis. 



Commentaire : 


C’est l’histoire d’une rencontre.


Lui est fils d’un déporté juif  , mort à Auschwitz en 1943


Elle est allemande, issue d’une famille protestante.


Il se sont rencontré à Paris, s’y sont mariés…


Et depuis, ils ont consacré leur temps  à traquer les criminels de guerre nazis.


L’immense travail de Beate et Serge Klarsfeld est au coeur de l’exposition lancée au Musée de la Résistance de Toulouse. 


Ambiance. 


Cette gifle, dont la photo fait désormais partie de l’Histoire, amorce une vie de lutte pour la reconnaissance des crimes de l’Holocauste. 


Et 70 ans après, la mémoire de ces événements doit être préservée


Sonore Serge.


 A l’heure où les derniers témoins directs de ces drames disparaissent. Le couple Klarsfeld souhaite passer un message à la génération future.


Sonore Beate


L’exposition est ouverte au public, jusqu’au 8 mai 2022. Date du 77e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale.