Ils n’ont pas d’endroit où loger et pourtant, ils tiennent à continuer les cours.
Evacués du squat qu’ils occupaient depuis presque un an à l’université Paul Sabatier, une centaine de jeunes mineurs a réquisitionné le Gymnase de Saint Sernin à Toulouse.
Une situation difficile pour ces migrants en attente de reconnaissance de minorité. S’ils occupent illégalement le lieu, ils ne demandent qu’à en partir, mais pour cela, ils ont besoin de trouver un nouveau logement.
Si une soixantaine de mineurs est scolarisée dans des établissement de la ville, d’autres ont passé des tests de niveaux et sont impatients de rejoindre les bancs de l’école. C’est le cas d’Ibrahim qui attend son affectation.
En attendant des associations se relaient pour donner des cours les après midi comme ils le faisaient dans le précédent bâtiment.
Car même expulser, ils ont envie d’apprendre.
Dans un post sur X, le maire jean-Luc Moudenc indique qu’il a entamé les démarches pour évacuer le gymnase maintenant que les vacances sont terminées. La mairie a également porté plainte.