À la suite de la distribution de tracts néo-nazis, jeudi dernier, dans des boîtes aux lettres du village de Quissac, le député LFI de la Ve circonscription du Gard, Michel Sala, a organisé ce vendredi soir un grand rassemblement contre l’antisémitisme, le racisme et l’homophobie. Une mobilisation qui fait suite à l’annonce d’un dépôt de plainte par l’ancien élu communiste, Jean-Paul Boré, aujourd’hui président départemental de l’Association des amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation. Sur ce tract figuraient des croix gammées en plus de messages xénophobes, visant notamment à « rétablir la domination de la race blanche ».
Près de 200 personnes étaient rassemblées autour du député Michel Sala, qui a pris la parole pour affirmer son rejet de l’antisémitisme. Interrogé dans l’édition de 19h00 de viàOccitanie Info, le parlementaire cévenol en a profité pour préciser sa position personnelle face aux positions ambiguës de certains cadres nationaux de LFI sur la question de l’antisémitisme : « ces polémiques ont été créées autour de la caractérisation du Hamas (…) pour moi il est très clair que le Hamas est une organisation terroriste ». Une forme de réponse au sénateur LR gardois Laurent Burgoa, qui avait annoncé quelques heures plus tôt ne pas vouloir participer à ce rassemblement qu’il considérait comme « non-républicain » : « divers dirigeants de LFI sont très ambigus pour dénoncer depuis quelques semaines des actes antisémites ».
