Arbas
Environnement
Par Michel Kevin
Publié le 31/08/2018 à 15:23

Nicolas Hulot parti, le plan Ours sera-t-il tenu ?

Avant son départ du gouvernement, Nicolas Hulot avait annoncé sa volonté de réintroduire deux ours femelles dans les Pyrénées-Atlantiques à l’automne, chose inédite depuis 12 ans. L'ancien ministre de la Transition écologique et Solidaire avait indiqué qu'il ne restait "que deux mâles dans ce département, dont Cannellito, fils de Cannelle », dernière représentante de l’ours de souche des Pyrénées, tuée par un chasseur en 2004.

La volonté de Nicolas Hulot était claire : ne pas être "le ministre qui assiste à la disparition de cette lignée". Mais depuis quelques jours, ce débat vieux de 30 ans revient sur la table. Les éleveurs, opposés à cette réintroduction se disent soulagés. 

Du côté de certaines associations, comme "Pays de l'ours Adet", le discours est différent. Son président, Alain Reynes ne veut pas croire à une reculade du gouvernement sur ce qui s'apparente, pour lui, à l'une des seules avancées obtenue par Nicolas Hulot. 


Au dernier décompte, il y avait 43 ours dans les Pyrénées, dont 41 dans la zone centrale (Haute-Garonne, Ariège, Catalogne), et deux entre les Hautes-Pyrénées, les Pyrénées-Atlantiques et la Navarre.

Les éleveurs ovins continuent de se mobiliser. Pour eux, cet été, en Ariège, la saison d'estive a connu un nombre d'attaques record des bêtes par des plantigrades slovènes.

De quoi remettre en cause le "Plan ours 2018-2028" signé par Nicolas Hulot ?